Ainsi pour la première fois un Concorde s'est écrasé, plus de 24 ans après la mise en ligne.
L'enquête en cours fait un rapprochement avec un grave incident qui s'était produit le 14 juin 1979 à Washington Dulles au F.BVFC.

L'avion s'était reposé après de graves dégradations dues à l'explosion de 2 pneus sur le même diabolo de train d'atterrissage.
Des mesures avaient été prises notamment la mise en place d'une alerte pneus sous-gonflés qui a ensuite été appliquée à tous les autres modèles d'avions. Encore un apport de Concorde la sécurité...
De même la FAA avait fait modifier la séparation des circuits hydrauliques, seules modif américaine sur la certification du supersonique franco-britannique.
Enfin des barres avaient été placées devant les pneus, des "chasse boeuf" pour pousser d'eventuels debris ou projections et déchiqueter des pneus qui auraient éclaté.
L'avion loué à la SNIAS pour remplacer provisoirement le FC était le SC, celui du crash. Tragique coïncidence !

Question : les pneus ont ils été détruits par un objet qui trainait sur la piste, ou bien étaient-ils mal construits, ou rechappés ?
Ils ont cédé à une vitesse inférieure à V1, 165 Kts, donc très inférieure à VR, 197 Kts, donc bien en dessous de leurs performances garanties par Goodyear le constructeur.

L'enquête du BEA continue. Adieu à nos amis de l'équipage du F.BTSC, l'avion n°3, et aux victimes parmi les passagers et à l'emplacement du crash.
Et maintenant, Concorde doit-il être condamné.... et la justice fera-t-elle que tous les avions victimes de catastrophes seront arrêtes de vol ?